En marge d’un Raid du Scorpion sur les côtes Akkylaniennes Arkéon Sanath, le Bashar des Nuées Alchimiques – de sinistre mémoire – qui ravagea le port de Kylaë, a été repéré menant des groupes de clones le long de la côte. L’état Major du Griffon détache le mage Caïrn l’apôtre à la tête d’un groupe de choc pour en finir avec le monstre.
Ayant appris que sa cible se dirigeait vers le lieu dit de Rochameaux par la route côtière, Caïrn réquisitionne une embarcation pour le rattraper en coupant par la baie. Après une rapide traversée, les soldats Akkylaniens accrochent le ponton du hameau, prêt à en découdre.
En face d’eux, les troupes Alchimiques qui viennent tout juste d’arriver également ont à peine le temps de se déployer.
Les habitants du hameau, pleins de présence d’esprit, ont préféré mettre les voiles en abandonnant leur propre ravitaillement dans la précipitation. Arkéon comptait justement sur un brin de pillage pour sustenter son groupe avant de continuer. Mais pour cela, il allait falloir repousser ces fichus impériaux.
A peine leur bateau à quai, les Templiers du Griffon jaillirent en poussant leurs cris de guerre. Habitués aux guerres lointaines pour le compte de la Lumière, ils n’en sont pas moins ardents à défendre leurs terres!
Les lanciers, simples soldats, mais protégés par de lourdes armures de plates comme il est de coutume en Akkylanie, leurs emboîtent promptement le pas.
Alors que ses hommes se ruent à terre, Caïrn incante le sortilège d’Immolation.
L’Inquisiteur du groupe, cible du sortilège et meilleur combattant Griffon présent, sent monter en lui la rage de vaincre…
Sans attendre plus longtemps, l’Apôtre saute à son tour par dessus le bastingage pour accompagner les guerriers qui débarquent..
Face aux griffons, les quelques clones aperçus en armures légères semblent dérisoires. Un carreau d’arbalète part et manque sa cible…
Mais les séides des Alchimistes semblent tout de même préparer un débordement à droite…
Sans s’en formaliser, l’Inquisiteur a débarqué à son tour, n’hésitant pas à couper par les embarcations à quai pour remonter la colonne.
De nouveaux carreaux fusent des arbalètes des sables en direction des guerriers du Griffons.
L’arbalétrier au centre, vise juste et parvient à blesser l’Inquisiteur. La blessure est légère grâce à son armure robuste, mais la douleur provoque l’évanouissement du sort d’Immolation.
Sans lui laisser le temps de recharger, les templiers prennent le clone tireur à parti.
Alors que l’Élite du Griffon mène la charge, les lanciers se déploient pour couvrir les flancs exposés.
En pointe Arkéon Sanath, loin de se cacher, contre-charge le groupe des templiers. Bien que stratège, il ne résiste que rarement au plaisir de passer un de ces Akkylaniens présomptueux au fil de son épée-hache.
Caïrn profite de l’espace sécurisé par les lanciers pour se placer afin de soutenir la troupe, de ses sorts…
Les lanciers ont bien fait de sécuriser les accès. Des clones surgissent sur les flancs.
L’un d’eux, sous le pouvoir du mutagène, engage le combat, l’autre reste prudemment à distance du lancier qui lui barre la route.
Un dernier clone sacrifiable contre-charge, quant à lui, un des templiers qui s’en prenait à l’Arbalétrier.
L’inquisiteur du Griffon ne reste pas inactif. Il incante le sortilège du Châtiment incandescent puis engage le clone combattant au prise avec le lancier afin de dégager rapidement le flanc.
Seulement, la seconde vague Dirz ne l’entend pas de cette oreille. Ayant patiemment attendu le bon moment, les guerriers de l’Aube se jettent à leur tour dans la mêlée. Armés d’épée-haches, revêtus d’armures de plate, ils sont supérieurs en tout point aux clones de ligne.
Le premier charge l’Inquisiteur Blessé.
Le second vient supporter son leader au combat contre un templier…
Quant au troisième, il rejoint le simple clone qui fait face au lancier sur la gauche mais n’engage pas le combat. En effet, dans l’étroit passage entre la maison et l’eau, si le lancier s’avise de charger, il devra les affronter tout les deux. S’il ne le fait pas, le Scorpion pourra lui-même charger…
Les premiers corps-à-corps sont disputés. Héroïque, le templier seul en prise avec Arkéon et son séide réussit à survivre, bien que critiquement blessé par les multiples coups reçus, empêchant par le Bashar de poursuivre dans sa lancée et de s’en prendre à son camarade au prise avec l’Arbalétrier. Il blesse même gravement le guerrier de l’Aube d’un revers d’épée bâtarde.
Malheureusement, malgré toute sa fureur, le camarade ne réussit pas plus à tuer son adversaire lors de ce sursis. Ses coups portent à plusieurs reprises et le clone n’en mène pas large mais malgré les dégâts critiques, il reste également debout.
Plus loin, entre le clone et le lancier, les coups échangés sont peu impactants, l’armure du griffon et le manque de force de la lance maniée avec le pavois ne permettent aux belligérants, que de s’infliger quelques hématomes.
Au moins, les deux combattants de ligne ont-ils une excuse contrairement au templier qui affronte lui aussi un simple clone sans réussir à lui infliger la moindre blessure! Au moins n’en reçoit-il pas lui-même.
Relevant un peu, l’honneur Akkylanien, l’Inquisiteur prouve que même chargé et blessé, il n’en reste pas moins un guerrier mage avec qui il faut compter. Faisant fis des coups du guerrier de l’Aube qui ne parviennent qu’à le sonner, il réussit à placer un méchant coup d’épée, blessant gravement son adversaire.
Alors que les mêlées se disputent, Caïrn tente d’intervenir en lassant un sort d’Autodafé sur Arkéon Sanath afin de brûler l’Ennemi honni. Mais le manant ne se laisse pas faire et l’énergie des gemmes de feu est dépensée en vain.
Sur les arrières du Scorpion, le dernier arbalétrier se replace…
Dans un acte désespéré, le lancier du griffon posté à l’Ouest charge le guerrier de l’Aube plutôt que d’attendre l’inverse, quitte à exposer son flanc au clone.
Dans le même temps, le lancier de réserve vient soutenir l’Inquisiteur pour se débarrasser au plus vite du guerrier de l’Aube. Si le flanc droit à l’Est pouvait être vite maitrisé, les guerriers libérés pourraient peser dans la mêlée principale où se trouvait leur cible, Arkéon Sanath.
Achevé par les épées-haches avident de sang, le Templier mal en point roule au sol…
En un bond, Arkéon est déjà sur le suivant alors que son guerrier de l’Aube, blessé, recule.
Frappant violemment, il tue promptement le second templier, juste une seconde trop tard pour sauver l’arbalétrier, mais cela, Arkéon n’en a cure.
Porté par la rage du Désert, son organisme saturé de mutagène, il continue sa danse macabre et met fin à la vie du troisième templier dans le même mouvement.
Débarrassé des combattants d’élite du Griffon, il engage Caïrn, qui croyait pouvoir l’arrêter avec sa misérable troupe et pire: le rôtir à la magie!
« C’est toi qu’est cuit, Mage »
La tête de l’apôtre roule…
Surpris par le cri d’agonie du mage, l’Inquisiteur marque une seconde d’hésitation qui lui est fatale, l’épée-hache du guerrier de l’Aube réussit à assurer une prise sur la tête du Griffon et quand le Dirz active le mécanisme, le chef de l’Akkylanien est proprement sectionné malgré son masque. La blessure reçue dans l’échange par le Scorpion n’est qu’un faible prix à payer pour ce succès.
Ayant pris de vitesse le clone, le lancier Ouest tente une approche résolument offensive contre le guerrier de l’Aube et obtient quelques succès. Mais il n’est pas véritablement taillé pour l’assaut et s’il a le dessus sur le vétéran Scorpion, il se borne à infliger une blessure légère tout en recevant la pareille.
Quant au clone et au lancier qui se battent en bas de la colline, ils continuent à se faire des bleus sans conséquences. Mais le temps joue désormais clairement pour le Scorpion…
Le lancier sur la colline a d’ailleurs la très mauvaise surprise de voir arriver Arkhéon Sanath sur sa position…
Mais aussi un clone arbalétrier qui effectue là, une attaque de pure opportunité. Par soif de sang ou pour se faire bien voir de ses maîtres?
Le reste des Scorpions rescapés de la mêlée centrale suit son chef en frénésie avec un temps de retard, alors que le lancier de l’Est est finalement débordé par le clone.
Sans surprise et malgré son pavois et sa lourde armure, le lancier sur la colline est massacré sans pouvoir porter le moindre coup.
Arkhéon, ivre de fureur, le sang saturé de drogues de combat qui décuplent sa soif de sang, dévale le relief pour se jeter sur le lancier suivant…
Ni les templiers, ni Caïrn, ni son confrère n’ont pu faire face, le pauvre lancier ne peut en faire plus et fini brisé, au sol, en un instant après avoir été fracassé sur le mur par le Bashar.
Les Scorpions prennent possession du Hameau alors qu’en arrière-plan, le dernier lancier acculé est occis par le guerrier de l’Aube et le clone qui venait de se joindre au combat.
La victoire des fils de Dirz est totale. N’ayant perdu qu’un seul de ses hommes et malgré les blessures de ses guerriers de l’Aube, Arkhéon Sanath a exterminé toute une patrouille du Griffon lancé à sa poursuite et capturé un petit navire qu’il saurait mettre à profit. Après tout, c’est grâce à cela que les Akkylaniens avaient pu le rattraper…
Griffon: Pitaine
Dirz: Pitaine aussi (ouais, dur d’être enfermé tout seul…)