L’incident du Palace

Appelez-moi le Directeur!

Le Palais Rouge est une véritable merveille. Un havre enchanteur que les bardes chantent par monts et vaux.

Le Seigneur Bazuka, disciple d’Uraken a Ouï les merveilles de ce palais. Il l’a même visité avec ses Gobelins. Gobelins assez à cheval sur le respect dû au Seigneur Bazuka et qui n’ont pas manqué d’estourbir moultes gardes et d’embarquer tout ce qui n’était pas cloué au sol. Le Roitelet local, un certain Knossos qui a modérément apprécié, a formulé une plainte auprès du clan Uraken pour pillage. Ce dernier a réagi promptement de la meilleure façon pour arrêter les pillages: en envoyant Bazuka annexer directement le palais. Ce n’est pas la garde du palais qui serai capable de s’y opposer.


Le Seigneur Bazûka, entouré de sa garde rapprochée de Samourâ d’Elite, complété par un Bushi, et un petit Daï Bakemono juste au cas où…

Mais à peine arrivé devant les portes, ces dernières sont closes et il est accueillis par des quolibets!
Les remparts du palais sont garnis de guerriers en armures jaunes. L’ennemi juré du clan Uraken, le Clan Yakûsa, a offert son aide au Roitelet pour contrarier les plans des Gobelins aux armures rouges!


« Your mother was a Hamster and your father smelt Elderberries! »

Le Bushi Ken-vin tente bien de répliquer…

« Vas y ta mère-sama! Comment tu causes à Sa seigneurie Bazûka-dono! Boloss! »

Mais les défenseurs ne se laissent pas intimider…


« Go away or we taunt you a second time! »

C’en est trop! Bazûka se retire au large des murs du palais et brandit sa Vouge pour donner l’ordre à ses troupes de se rassembler! Les gobelins surgissent de toutes parts, brandissant armes et échelles! L’outrecuidance de Yakûsa sera punie une bonne fois pour toute!


De gauche à droite: Bazuka et sa garde rapprochée, un trio d’archers gobelins, un groupe de piétaille du clan en quête de gloire mené par un Bushi, un commando spécial de mutants et de tirailleurs menés par la piquante Wazabi et la bande d’Azzoth le fourbe, toujours partant quand il y’a un petit pillage dans l’air!

L’armée, rassemblée devant l’enceinte du palais est résolue. Bazûka a placé son infanterie de Ligne et les suppléants opportunistes d’Azzoth face à l’entrée principale.
Fidèle à sa légende, Wasabi utilise le manuel du silence pour s’infiltrer avec son groupe là ou personne ne l’attend. En l’occurrence, en plein milieu de sa propre armée. Effectivement, personne ne l’y attendait.


« Compagneros-Sama? Il sont un peu nombreux quand même, non? »
« Qué dale! Rat, il est avec nous! »*

*Oui, depuis qu’on as récupéré un dessin de Yakusa en dictateur insulaire, je file un accent latino à Yakusa et à ses troupes. Faites-y vous.

Bazûka lui même et sa garde rapprochée sont à l’écart de l’armée principale et menacent l’enceinte plus au Sud, sous le couvert d’un archer qui a pris position sur l’un des toits de la ville.


« Je suis la vengeance… Je suis la nuit… Je suis… Ninjà! »

Les premiers à agir sont les archers des assaillants. S’avançant légèrement, ils commencent à décocher des flèches vers la muraille.
« C’est parti mon grizzli! »

Les flèches retombent sur la concentration de Yakusa, au sommet du rempart. À cette distance, en tir en cloche, elles perdent largement en précision et puissance. Mais l’une d’elles, se fiche dans la cuisse d’un maraudeur aux couleurs de Yakusa.
« Aïe oïulle ouïlle »

Mettant la couverture à profit, toute la bande d’Azzoth, Troll en tête, charge en direction de la herse…
Notez qu’Azzoth reste bien derrière. On ne l’appelle pas « le fourbe » pour rien ».

Toutes? Non, Gidzzit le Sonneur, le fameux magicien, est resté en arrière pour invoquer des tourbillons de précision sur le tirailleur gobelin de la suite de Wazabi. Le sort d’air fonctionne avec succès, augmentant d’autant ses chances de toucher avec son fusil expérimental…
« Merci m’sieu-san! Mais dites vous allez pas en première ligne avec vos copains? »
« … Mmmm, Nan. »

Mais déjà les archers Yakusa bandent à leur tour, leurs arcs…

Le Kyudo Yakusa est réputé à juste titre et le tirailleur écope d’une sale blessure.
« Il est chouette vot’sort mais je me sens un peu à plat… c’est un effet secondaire le bout de bois planté là? Et le liquide rouge? »
« Nan, ça c’est juste que t’as pris une flèche, pt’it. »

Alors que le tirailleur se remet de ses émotions, à défaut de sa blessure, les troupes de ligne Uraken se lancent en avant. L’échelle est lourde, mais le bushi en charge n’hésite pas une seule seconde à mettre la main à la pâte.
« Z’êtes sur que c’est pour la gloire chef, hein? »

Du coté des défenseurs; on affiche une attitude prudente. Mais de toute façon, les quelques javelots lancés par les compagnons des porteurs d’échelle n’étaient pas bien dangereux de si loin.
« Ouais, ben j’veux pas dire, mais moi, on m’as raconté l’histoire d’un Wolfen qu’est mort comme ça… »

Bazûka et sa suite ne sont pas en reste du reste de l’armée, du reste. Le chef de guerre à envoyé le Daï-Bakemono défoncer la sortie de service que les Yakusa ont barricadé. Lui-même avance doucement au coté des ses gobelins chargés d’une seconde échelle…
« L’Art de la Guerre implique d’être aussi subtil que la Libellule et fort que le Brontops »
« Z’y va, y dit quoi le bouquin sur les échelles à sa mère? »

Le Groupe de Wazabi s’élance à son tour. Le Tirailleur, bien que salement blessé, lâche une balle en direction de la muraille…

La bastos siffle bien au dessus des défenseurs, sans faire de dégâts. Ces derniers ne semblent pas particulièrement intimidés par la horde qui menace le palais.

Les Yakûsa ont en effet un atout dans leur manche. Dans la grande cour du palais, se tient un rotonaphte, prêt à démarrer. Les faux du véhicule, représentent une menace létales pour tout gobelin qui rentrerai dans la place…
« Vroum! »

Mais le pilote n’a pas encore mis le contact que la herse, qui défend les portes, est violemment arrachée ! Et ce n’est pas une silhouette de gobelin qui se dessine derrière…

Le Daï-Bakemono de Bazûka commence à frapper à la porte secondaire.« Hohoho! C’est le Père Mortel! »

Tirant de toute ses forces sur la barricade, l’ogre l’arrache dans un grand fracas!« J’aime bien les boîtes surprises! »

Derrière la porte, un Samurâ lui barre la route et derrière, Yakusa en personne…
« Aïe! »
« Oui quoi? »
« Non pas Aï=oui, Yakusa sama. Aïe. Comme: Aïe un ogre à enfoncé la porte… »

A peine la herse brisée, les guerriers d’Azzoth le Fourbe envahissent la cour en criant! Pillage et butin ne sont pas loin! Pas trop! En tout cas, par là!
« Preuuuuuum’s »

Où est Azzoth me direz-vous? Ben Azzoth lui reste momentanément et fort prudemment à l’extérieur, le temps que ses gars éclairent le terrain.
« Allez y, j’ai un cailloux dans ma sandale… » *sifflotte*

Pendant qu’Azzoth Lanterne, Giddzith lui, tente un petit sortilège supplémentaire, sans doute pour soigner le tirailleur. Mais quoi exactement? Nul ne le saura puisque le mana des gemmes se disperse aux quatre vents suite à une fausse manip du praticien.

« Nikto! Le dernier mot était Nikto! Crotte »

Du côté des défenseurs on attend pas que les sortilèges ennemis fonctionnent pour agir. Yakusa et son Samoura chargent l’Ogre du Zoukhoï pour protéger l’issue secondaire. Bien que massive, la créature subit la charge.
« Banzaï! »

Sur les toits, les archers de Yakusa sont aussi actifs! En voici un qui d’une flèche précise jaillie de son Kyu, estropie méchamment un des maraudeurs d’Azzoth imprudemment entré dans la cour.
« Pour chaque trait, un poème. Mais on peut rattraper après la bataille hein chef? »

Tandis que son collègue s’en prend directement à Azzoth..
« A fourbe, fourbe et demi… »

Là encore, le trait touche sa cible. Mais Azzoth n’est que légèrement blessé. Il a bien fait de mettre son casque.
« La lâcheté, c’est plus ce que c’était…. »

Le dernier archer a moins de chance que ses camarades, malgré la profusion de cible, dont le tirailleur à l’agonie, il ne touche personne…

Ayant besoin de beaucoup moins viser, la roue folle Yakusa fait un tour de piste pour prendre de la vitesse et revient à fond de train sur les maraudeurs. Le premier à croiser sa route est fauché net!
« Vrouuuuuuummmmmmmmmmmmmmmm »

Le second gobelin échappe à la mort au prix de graves blessures, genre, celles qu’on attrape quand un dragster à pointe vous percute…

Bazuka n’a pas que ça à faire. Il décide d’intervenir lui même et charge le samourâ opposé à l’ogre, laissant à ce dernier les mains libres contre Yakusa le Rebelle.
« Banzaï toi-même, rebelle!! »

Le groupe de Wazabi investit les lieux à son tour. Un premier mutant franchi la herse…

« Qu’est ce que c’est que ce bronx… »

Les troupes régulières Uraken ne sont pas en reste et atteignent les murs, y placent leur échelle…
« Hooooo…. »


« …Hisse! »

Un nouveau javelot part, pour couvrir la manœuvre… sans rien toucher évidemment. Les défenseurs sont confiants.
« La saucisse? »

Tellement confiants, qu’ils font le choix de confier la garde du rempart au seul samourâ accompagné d’un unique maraudeur pendant que les deux autres dévalent les escaliers pour aller défendre les bâtiments donnant sur la cour.
Si les gobelins de Bazuka y pénètrent, c’en est fini!

Les défenseurs restés en haut des murs, mettent à profit leur stock de gadin pour bombarder le premier Kehohei qui a des véléhités de grimpette. Ce dernier prend cher…

« Aïe! Pas les cailloux! »

Pendant ce temps, dans la cours, le pilote du rotonaphte se débarrasse du maraudeur collé à sa roue en faisant un burn. Mais il est maintenant empêtré dans un combat avec le mutant nouvellement arrivé…

Alors que les lames s’agitent dans l’entrée secondaire, l’escorte de Bazuka met sa propre échelle au mur. Mais un Ninja l’y attend de pied ferme…


« Pour le Shogun! »
« La Série? »
« Non, notre chef! »

Les archers assiégeant continuent de soutenir les assaillants…

Mais sans réussir à empêcher les défenseurs de caillasser à mort le premier gobelin qui escalade…

Les Yakusa sont déchaînés. A l’intérieur de la cours, un maraudeur avec masse charge le maraudeur avec épée, critiquement blessé, afin de nettoyer la zone des envahisseurs pendant que la roue folle, autre nom du rotonaphe, bloque l’accès au reste des assiégeants.


« Oun adversaire faible, seul, salement blessé, carramba! pile mon créneau! »

Alors que l’infanterie Uraken se masse pour prendre la place du mort sur l’échelle, un javelinier réussi le tir parfait!

Le Samourâ Yakusa qui défendait le rempart regarde incrédule la hampe qui dépasse de son tronc, puis s’effondre en arrière. Le javelot à frappé juste au défaut de l’armure et le maraudeur juste à coté, commence à s’inquiéter…


« Carambâ… »

Aussitôt, un archer vient reprendre son poste, mais sa flèche se perd dans le lointain…

Les échanges de tir se poursuivent. Une flèche vient rebondir sur le troll, véritable char d’assaut au service des assiégeants.

Gizzit, lui, lâche la foudre pour laquelle il est célèbre et colle un bon coup de jus à l’archer des remparts!

Sacrément secoué, le poil roussi, l’archer gobelin fume un peu…

De l’autre coté du palais, c’est l’assaut général. Un Samurâ Uraken grimpe quatre à quatre les barreaux de l’échelle et arrive sur le toit prêt à se jeter sur le Ninjà!


« Gloire au Shogun! BANZAÎ! »

Alors que ses sbires escaladent, Bazûka tranche le Samurâ adverse d’un coup de vouge avant de l’expédier au loin d’un coup de pied et de flanquer Yakûsa le rebelle! Mais ce dernier esquive tout!

« Ratatatatatata! »

Mandale d’ogre, fauchage de naginata, machette-balayette!
Comme l’eau, rien ne semble pouvoir atteindre le commandant des assiégés !


« Allez y chef! Viandez le honorablement »
« Ouais Ziva! Pareil! »

Dans la cours, le maraudeur avec masse s’était débarrassé aisément, d’un simple revers de masse de son adversaire gobelin à l’agonie. La sensation de puissance était enivrante et le gobelin décida  de passer à un peu plus consistant.


« Haha! J’suis trop balèze! »

Il se jette donc dans la foulée sur le Troll de Guerre qui était revenu engager la roue folle. Que pouvait ce pauvre troll sonné contre un talentueux massiste d’abord?


« Vient par là, le gros tas! »

Au premier échange, le Troll agrippe le gobelin et le soulève à auteur de tête en lui broyant les côtes…


« S’k’y m’veux lui? »

Mais le fils de rat, complètement enragé et à deux doigts d’être réduit en pulpe à cocktail profite de sa position pour marteler comme un fou le crane du troll jusqu’à ce que la cervelle en gicle par les oreilles!


« Mange! Mange! Mouahhahahahahahaha! »

Stupeur dans le camps Uraken alors que le maraudeur retombé au sol reprend bruyamment son souffle…


« Haaaaaan, je haaaaaan , suis, haaaaaaan, invincible! Touss touss »

Sur le rempart au dessus, concernant les généraux, un autre ballet de lame s’engage…

Mais il ne dure pas. Le Ninja profite de l’élan de son adversaire pour le faire basculer et lui plante son tantô dans la gorge.


« Y’avais dit que y’était… Ninjà! »

Les combats sont rudes… Le palais tiendra-il ou les sbires de Bazuka réussiront-ils à pénétrer les salles intérieures?

L’ogre du Zoukhoï a pris un mauvais coup de la part de Yakusa… Mais les combattants de Shogun sont nombreux à se presser sous les murs du palais.


« Ziva on vas les keni! »

Les javeliniers, en forme, touchent à nouveau et blessent le dernier maraudeur du rempart alors que le Bushi leader de l’infanterie se lance personnellement à l’assaut!

Mais la blessure du maraudeur ne l’empêche pas de lever haut une pierre au dessus de sa tête… et de l’envoyer en contrebas… Le Kehohei Uraken lève son bouclier pour parer le projectile et réussi. Au prix d’un bras cassé.


« C’est qui le con qui as décidé de faire des boucliers en osier? »

A l’entrée principale, ça bouchonne. Giddzit le Sonneur, qui fait aussi l’entretien des toilettes parfois, (faut bien gagner sa vie quand on est mage de l’air) décide d’essayer de déboucher tout ça avec un petit sortilège…


Azzoth: Vas Y Gidzzit, met y un petit sortilège!
Gidzzit: Ok!

L’éclair passe au dessus des envahisseurs et s’en vas électrifier la roue folle, blessant son pilote, mais sans le tuer au pris d’une quantité de mana certaine alors qu’à l’intérieur les maraudeurs ennemis tentent de reprendre le contrôle de la cour…


Azzoth: C’est tout?
Gidzzit: Ah ben, c’était un petit sortilège quoi.

Voyant qu’attraper Yakûsa, qui saute partout comme une puce, n’allait pas être aisé, Bazuka rompt le combat pour laisse ce dernier face à l’Ogre du Zoukhoï et un Samourâ. Pour préparer une loyale charge de dos en surnombre sous les encouragement du fidèle Ken-vin.


« Asy, mort z’y l’oeil à ce boloss! »

Le Bushi accroché à l’échelle, malgré son désavantage, ouvre une plaie supplémentaire d’un coup de piolet à l’archer gobelin, lui délivrant en plus du coup, l’une des célèbres maxime du clan, probablement pleine de sens pour l’initié.
« Trosky…. Tue le Sky. »

En bas, le pilote de la roue folle, cabrant, on ne sait trop comment, son engin, et malgré ses blessures, coupe en deux le mutant qui l’avait pris à parti sous les yeux de Wazabi…

Mais dans le duel de maraudeur  juste à coté, c’est l’assiégeant qui prévaut. La charge pourtant violente de son adversaire le laisse sonné et légèrement blessé, mais à la suite d’un rude échange de coup, il blesse très gravement son adversaire, puis l’achève sans la moindre pitié. La vie des maraudeurs ne vaut pas cher…


« Pour l’Empereur et le Shogun, je sais pas, mais pfiouuu j’espère pour du butin au moins! »

L’Ogre du Shogun a moins de chance. Alors que Yakusa continu à esquiver de manière miraculeuse tous les coups qui lui sont portés, il balaye les jambes de la créature moribonde d’un coup de tetsubo, envoyant le guerrier géant au tapis devant le samourâ incapable de l’en empêcher…


« Cé comme ça qué l’on sé bat, chez Yakusa! »
« Vas y il est relou le keum… »


« Ken-vin-san? »
« Ouais Samourâ-Sama »
« Ca te dirait pas d’aller aider par hasard au lieu de commenter? »

A l’intérieur, les maraudeurs d’Azzoth étaient face à un dilemme. Tenter d’aller forcer les portes intérieures ou essayer de dégager l’entrée depuis l’intérieur… Dans les deux cas, leur force de mouche arthritique n’allait pas leur rendre la tâche facile…

Quoi qu’il advienne, les gobelins à l’extérieur tentent eux, de forcer le passage. Wazabi et son dernier mutant se ruent sur le Rotonaphte.

« Pollueur! »

Mais les Yakusa ne l’entendent pas de cette oreille et le Maraudeur jaune du rempart continu à caillasser les assaillants. Le pauvre Kehohei, en dessous, prend cette fois la pierre sur le pied, ce qui n’arrange pas son état global…


« Barrez vous! »

Son collègue tueur de troll, physiquement pas vraiment remis de son combat, mais intellectuellement toujours aussi azimuté se jette maintenant sur le maraudeur assaillant, légèrement blessé…


« J’vous prends tous! Touss touss »

Suivant les instructions d’Azzoth, le sorcier gobelin tente d’appuyer le passage de la porte en continuant à lancer des éclairs par dessus la tête de ses alliés…


« Là, putain! tu vois bien qu’il nous bloque! »
« Ouais, t’inquiète attention… »

Mais le sortilège sonne à peine le chauffeur, qui de toute façon n’est plus à ça prêt…


« J’l’ai eu? J’lai eu? »
« Laisse tomber Gidzzit… »

Plus loin, le maraudeur assaillant a fait son choix. Il laisse ses camarades se débrouiller et file vers la grande chapelle, en esquivant au passage une flèche tirée depuis les toits…


« Caramba! »

La menace est désormais dans la cour. Le Ninja abandonne le sommet de l’échelle et retraverse les toits. Il y a plus urgent ailleurs.

En dessous, Yakusa est victime d’une charge coordonnée, Bazuka lui-même et deux samourâ tentent de lui faire la peau. Le rebelle voltige et va jusqu’à se réfugier dans le lustre en se débattant comme un beau diable.


« Vous né m’aurais yamais! »

Au rempart, le Bushi lui, a réussi à se débarrasser de l’archer. Le voilà qui engage le maraudeur blessé. L’infanterie de ligne a fait son travail!

Autres maraudeurs autres combats, au sol en dessous d’eux, le pourfendeur de Troll, malgré ses terribles blessures (autant passer une radio à un sac de chips sur le quel un ours se serai assis) à défaut de tuer son adversaire bien moins meurtris, arrive à lui tenir la dragée haute et à survivre malgré un coup reçu, trop léger pour l’achever.

A quelque mètres à peine, Wazabi et son mutant, eux, mettent fin aux exactions de la roue folle. Le mutant est blessé, mais le rotonophate et son pilote fou sont désormais hors de combat. La voie est libre!

Au même instant, tranchant la corde du lustre et lardant l’adversaire de coup d’épée, l’élite Uraken met à bas Yakusa, abandonné par sa chance légendaire et sans perdre une minute, s’enfoncent dans le palais…


« Faut jamais dire jamais »

Les défenseurs battent sérieusement de l’aile, mais il faut encore atteindre les salles principales, gorgées de butin!

Dernier représentant de l’élite des défenseurs, le Ninja descend quatre à quatre les marches d’un escalier…

Expert en timing et en stratégie, Azzoth, qui est surtout là pour le butin, engage personnellement le combat. Il brandit sa hache à deux main et se jette sur le maraudeur moribon déjà malmené. Derrière lui Gidzzith incante à nouveau, avec une débauche de mana pour assurer le coup…

Le sortilège aérien s’enroule autour du chef gobelin, refermant la plaie de la flèche et dissipant la douleur. Azzoth est de nouveau frais comme un gardon.


« Ca c’est la guerre comme j’aime! »

Les archers assiégeant, privés de cibles, passent à leur tour les portes…


« C’est vrai qu’cest cossu ici! »

De toute part, la ligne de défense enfoncée laisse rentrer les troupes du Shogun…

Bazuka et sa garde rapprochée sont dans les parties serviles du palais. Mais le lieu n’est pas libre de défenseur…


« En revoilà un, Bazuka Sama! »
« Occupez vous en!  Cette porte m’a mal regardé… »

Profitant de l’absence du Ninja qui aquitté les toits, le Bushi de la garde rapproché en prend possession…


« Sa mère, ils s’cassent tous comme des faisans tas d’poukaves! »

Un maraudeur parvient même aux portes de la chapelle royale. Portes bien fermées…


« Ca sent le pognooooon! »

Parlant de porte, celle devant laquelle se trouve Bazûka ne fait pas un pli.
Le Tyran du Shogun l’enfonce d’un grand coup de vouge.


« Le Seigneur Bazûka ne se laisse pas emmerder par les putains de portes. »

Azzoth non plus ne se laisse pas emmerder. Il inscrit rapidement le maraudeur à l’agonie à son tableau de chasse d’un bon coup de hache à deux main entre les oreilles par derrière, une de ses techniques préférées, alors que sur les remparts le bushi se débarrasse lui aussi de son adversaire, d’une manière sans doute plus honorable, mais tout aussi efficace.


« Alors? C’est qui qui sent le surreau? »

Devant la porte de la chapelle, le maraudeur s’acharne. Manquant de force brute, il tente de découper la serrure à coup redoublé de sa mauvaise lame…

Le Bushi Ke-vin, lui, investit le toit du péristyle.
Un archer s’y trouve encore à menacer la cour…


« Yo toi, ramène ta fraise que j’là défonce! »

En dessous, le Ninja fait barrage aux deux samurâ. Au lieu de charger tête baissée, il se place pour affronter qu’un seul adversaire, si l’un d’eux ose le charger…

Le Mutant et Wazabi, eux, n’ont que des portes sur leur chemin. Mais ces dernières obstruent quand même le passage et vont en subir les conséquences…

De toute façon, le Ninja lui même a été eu!
Bazuka en personne a contourné sa position et il aura bien deux adversaires face à lui au final!


« J’vais t’apprendre à bosser pour la concurrence! »

La résistance des Yakûsa à été réduite à sa portion la plus congrue. Deux archers menacés par des bûshi sur les toits, un ninja pris à partit dans l’aile sud…

L’archer au prise avec le Bushi de l’infanterie régulière n’en mène d’ailleurs pas large. De coups d’épée en coups de pic, il agonise déjà…


« J’suis trop jeune pour mûrir! »

Les portes, elles, ne font pas un pli!
Wazabi et le mutant les enfoncent sans perdre une seconde…

Même le maraudeur à épée vient à bout de la grande porte de la chapelle, dont il a fini de bousiller la serrure avant de faire levier avec sa lame…

L’ élément gobelin est plus difficile à réduire.
Le Ninja encaisse non seulement d’importantes blessures sans daigner mourir, mais il blesse en retour le samûra d’un vicieux coup de tantô…

Mais malgré cette petite résistance, le palais est conquis!
Tout le butin appartient désormais à Uraken.
Tout? Non… Pendant que Yakûsa et ses sbires menaient un combat retardateur sur les murs, les serviteurs du roi Knossos ont soigneusement emballé toutes les richesses, objets liturgiques et joyaux de la couronne.
Le temps mis par les troupes du Shogun pour pénétrer l’antichambre, la salle du trône et la chapelle leur as permis de tout évacuer par la rivière à l’arrière du Palais!

Et pour couronner le tout, le cadavre de Yakûsa est introuvable! (Ainsi que le Lustre d’ailleurs…)

Maudits rebelles! Ça se payera!


« Du coup, vu que c’est fini et que vous avez perdu, vous me laissez partir? Dites? »

(Visited 231 times, 121 visits today)

2 thoughts on “L’incident du Palace

  1. Wanda says:

    Rotten Tomatoes: « It is a masterpiece that cannot be ignored. Yakuza takes vicious blows and Lord Bazuka, disciple of Uraken knows how to use thousand-year-old tricks in this enchanting palace. »

    The Times : « Blows are raining down and daring attacks are being carried out on all fronts by Lord Bazuka’s team while the Yakuza soldiers will try to defend the palace until the end. »

    People Magazine: « Pitaine is a formidable tactician who offers here an unequalled narrative. Leading his shock troops, including the famous Wazabi, for Lord Bazuka, the carnage and pillage is total in this great palace. Yakuza led by GRyff has only to hold it well, the story is breathtaking. »

    Warhammer Forum: « This battle story does not contain our figures! Pitaine, we are ready to hire you to come and post on our official forum because descriptions are brilliant, bloody and we are always looking forward to the next one. Our teams want a sequel to Kevin’s adventures! Caramba.  »

    Disclaimer: ces témoignages sont parodiques pour rendre hommage à cette bataille épique et n’impliquent pas les presses citées 😉

    Répondre
  2. Wanda says:

    « Your mother was a Hamster and your father smelt Elderberries! »
    😮 Comment faire mieux que ça?

    La remise de prix de la meilleure citation, revient à
    🥁🥁🥁
    Le Bushi Ken-vin ! pour sa magnifique réplique:
    « Z’y vas, y dit quoi le bouquin sur les échelles à sa mère? » »

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *