[Bauhaus VS Imperial] Pour une Poignée de Lave-Linges



Pour une Poignée de Lave-Linges

Malgré tout ce que l’on dit sur les MégaCorporations qui se sont partagées le Système Solaire, elles ne sont pas toujours en conflit et sont capables de négocier posément autour d’une table.

C’est ainsi que Bauhaus, la puissante firme des Bâtisseurs, a conclu un accord avec Impérial, l’Impétueuse et Opportuniste société des Clans. La première autorisait la seconde à vendre des lave-linges sans restrictions dans son enclave Vénusienne de Volksburg. Sûre de sa réputation de qualité, Bauhaus ne s’inquiète pas de la concurrence que pourrait lui faire auprès de ses citoyens corporatistes les produits bas de gamme d’Impérial.

Sauf que la sortie du dernier lave-linge Bauhaus a été retardée à deux jours du grand salon électroménager de Volskburg suite à un accident, d’aucun disent un sabotage, sur les chaînes de montage. Or dans ces conditions, le propre produit d’Impérial a toutes ses chances de se faire une place de choix aux dépens de l’appareil Bauhaus.

Incidemment, il se trouve que les lave-linges Impérial qui doivent être livrés n’ont qu’une voie d’accès pour accéder à Volskburg. La route de Jungle « Sibenundtzwenzig ». Si Bauhaus ne peut pas dénoncer son accord avec Impérial sans preuve concrète de sabotage, rien ne l’empêche après tout de fermer la Sibenundtzwenzig pour cause de « menace terroriste ».

Mais Impérial n’est pas du genre à se laisser ennuyer par des détails de type juridictionnel. Si la route Zibenundtwenzig peut rester ouverte ne serait-ce que 3 heures, le temps de laisser passer ses trucks chargés de laves-linges, les bénéfices seront suffisants pour couvrir une petite intervention armée et quelques menus soucis juridiques…


Pour fermer la route, Bauhaus a mobilisé un peloton de réservistes de la Milice Ducale commandé par un Marshall Vénusien monté. Les miliciens ducaux ont beau n’être pas des professionnels, l’entraînement et le matériel Bauhaus leur permettent de se mesurer à n’importe quel soldat de carrière.

La route Zibenundtzwenzig traverse la jungle sur plusieurs Kilomètres. Le point choisi pour le barrage est bien en amont de la ville, pour ne pas perturber les autres bretelles. Un morceau de route sans histoire mais bordé par deux ruines à l’abandon…

Bauhaus a déployé deux petites sections de miliciens pour assurer la garde des deux édifices et s’assurer que personne ne puisse s’en emparer par surprise.

Le Marshall est posté au centre du dispositif avec le reste des miliciens sous le commandement du Sergent Schwartz. Tout deux ont décidé de déployer les hommes de manière à pouvoir porter secours à n’importe quel poste en cas d’attaque. Une précaution toute professionnelle, même si le sergent peste contre son rappel alors qu’il comptait bien profiter de son week-end. En allant au salon de l’électro-ménager, par exemple.

Mais alors que la milice ducale s’attend à une simple opération policière face, au pire, à des routiers récalcitrants, les Bloods Berets, les forces spéciales de Jungle d’Impérial, progressent dans les fourrés.

Avant même de comprendre qu’ils sont attaqués, les membres de la section du premier bâtiment sont sous le feu! Hans, qui faisait face à la route, s’écroule, touché au bras.

A l’Est, les troupes stationnées dans l’autre ruine entendent les rumeurs d’une troupe nombreuse approchant par le sud.

Tout de suite, les Bauhausers se réorganisent pour faire face à la menace. Qui qu’il sorte de ces buissons, ils seront bien accueillis par des miliciens retranchés et en alerte. Certains se couchent même pour mieux profiter des couverts.

Au Sud-Est, alors que ces grandes manœuvres attirent l’attention, une discrète membre des Fantômes Gris s’est infiltrée. Elle rampe dans les fourrés pour prendre à revers les miliciens du premier objectif. Elle tente un tir, mais loupant le Bauhauser elle se replie, ni vue ni connue.

Sans se laisser abattre par la perte de l’un des leurs, les miliciens, à l’instar de leurs collègues, se réorganisent pour profiter du couvert et ripostent contre les bloods berets, à l’exception de l’un d’eux qui se met en attente pour essayer de surprendre la Fantôme Gris.

Mais soudain, c’est au Sud-Ouest que ça bouge! Les réguliers d’Impérial, amenés pour faire du nombre et dont certains connaissent là leur baptême du feu, se lancent à l’action en direction des réserves Bauhaus!

Faisant feu de toutes leurs armes en jaillissant de la Jungle, ils commencent à entamer sérieusement les miliciens…

Mais c’est sans compter les combattants qui se sont mis en alerte dans le second objectif et qui ouvrent le feu par réflexe!

Un clansman d’Impérial s’effondre, fauché, mais ses compagnons enjambent son cadavre et continuent leur action, criblant de balles un Bauhauser supplémentaire.

La réserve Bauhaus ne compte pas se laisser clouer sur place et entreprend de montrer aux impériaux le sens de « Qualité Bauhaus », en matière de mitrailleuse notamment.

« Achhhhhhhhhhhhhh ! »

Chez les impériaux fauchés comme les blés, la panique le dispute au carnage.

Les bâtisseurs Bauhaus sont fier d’eux-même.

« Et za, c’est juzte la Milize ! »

Voyant le désespoir de ses troupes, le Héros Blood Beret se lance dans l’action, tel un nouveau Albert Jacka!

Ses tirs précis de fusil d’assaut font un massacre parmi les miliciens qui ne s’attendaient pas à affronter John Rambo. Le Mitrailleur lui-même roule au sol.

Et pour parachever son œuvre, l’officier pousse les réguliers à un effort supplémentaire, malgré la panique. Ils s’élancent comme ils peuvent et tirent au hasard vers les positions ennemies. Malgré la nature chaotique de la manœuvre, une balle trouve le chemin du milicien qui faisait rempart de son corps à son sergent, qui aurait définitivement préféré être au salon du lave-linge…

Le Marshall Venusien profite que la milice n’est pas succombé à la panique pour chercher un angle de tir et pousser à son tour ses hommes à un effort supplémentaire. Le sergent se jette au sol. Lui, le dernier milicien et le Mashall canardent tant bien que mal l’infanterie d’impérial…

Mais si leurs résultat sont décevants, l’escouade retranchée dans la ruine Ouest leur apporte bien vite un appui-feu qui creuse les pertes des clansmans…

Échouant à se réorganiser, l’infanterie hostile tire sur tout ce qui bouge, dans le doute. En bon impérial.

Le sergent Bauhaus encaisse deux balles dans la tempête, mais son armure made in Heimbourg se révèle à toute épreuve.«Sheisse! Fichez-moi la paix!»

Le mitrailleur, lui, a en vue une cible bien plus juteuse… Arrosant copieusement le Marshall, il blesse ce dernier, une balle de gros calibre lui brisant l’os de la jambe.

Pendant ce temps là, à l’Est, les miliciens continuent à essayer de repousser les assaillants de leur bâtiment, sans plus de succès que ça…

Le Héros d’Impérial continue de pousser les hommes en avant.

Mais le sous-officier Bauhauser refuse obstinément de mourir!« Che! Feu! Mon! Lafe! Linche!»

Le mitrailleur n’a pas plus de succès, malgré la taille de la cible sa panique le dessert…

« Bloody Shit ! Il est en quoi ce type!? »

 

Aux grand mots, les grands remèdes! L’escouade tenant l’objectif Ouest décide de faire une sortie pour dégager le Marshall et les rescapés de la réserve.Agissant avec sang-froid, contrairement aux impériaux paniqués, leurs tirs font mouche. Et le sergent impérial commence à se sentir seul…

 

Alors que les bleusailles du groupe Ouest se font tailler en pièce, les forces spéciales du groupe Est sonnent la charge, sortant de la Jungle pour déployer leur puissance de feu contre les Bauhauser retranchés dans leur objectif. Si le couvert sauve deux d’entre eux, la panique les gagne sous les tirs.

Alors que se déroulle cette fusillade féroce, au centre, les sergents réguliers règlent leur comptent. Le Bauhauser étalant d’un tir précis en pleine tête son vis-à-vis.

Loin de tout ce ramdam, la Fantôme Gris continue le harcellement du milicien, les deux échouant à atteindre leur adversaire à travers la végétation…

Les deux derniers survivant de l’escouade de réserve des Bâtisseurs Bauhaus, allongés à flanc de collines, prennent désormais pour cible le Héros impérial isolé… Et malgré son armure renforcée et son endurence hors du commun, le terrassent.

Outre la Fantôme Gris, il ne reste pour défendre les couleurs d’impérial que les Bloods Berets et peu de temps avant que l’opération soit déclarée « non-rentable ».

Mais ce sont des forces spéciales! Intactes qui plus est. Et leurs adversaires, malgré l’excellente préparation Bauhaus, ne sont ni l’un ni l’autre. Les malheureux survivants de l’avant-poste sont vite nettoyés.

Il reste même quelques balles pour les rescapés des réserves. Pris de dos, son dernier homme abattu, le sergent panique et voit sa vie et ses rêves électroménagers défiler devant ses yeux!

Prudemment le Marshall, lui, se met à couvert. Il a beau être bien plus compétant que n’importe lequel de ces rats des jungles Impérials, il n’est pas à l’abri d’une balle perdue…

C’est donc aux miliciens du bâtiment Ouest, sous ses ordres, d’établir une ligne de feu contre les commandos.

A cette distance, l’armement de qualité supérieure des Bauhauser prend toute sa dimension.

Pendant ce temps, le sergent des bâtisseurs se relève et file se planquer dans la Jungle, toujours en panique.

Mais les Bloods Berets ne comptent pas en rester là et passent à l’action. Chacun leurs tour ils font un bref passage à découvert pour lacher un tir avant de progresser à nouveau à couvert dans les fourrés.

Cette tactique s’avère payante. L’un des miliciens qui tentaient de les arrêter roule dans la poussière, atteind en pleine poitrine.

Jouant la prudence, le Mashall chevauche à couvert des arbres dans les collines…

Quand à la Fantôme, elle a atteint son objectif. Impérial contrôle nominalement l’une des deux ruines.

Echaudés par la mort de leur camarade, le reste de l’escouade milicienne se plaque au sol. Les Bâtisseur n’ont aucune envie qu’on les prenne pour des canards sauvages!

Leur riposte est sans pitiée, les tirs automatique des fusils d’assaut panzerknecker ravagent les broussailles et malgré le couvert et leurs armures, des Bloods Berets commencent à tomber!

En même temps, dans tout ce vert, suffit de viser légèrement sous les tâches rouges…

C’est un vrai carnage une fois qu’on as chopé le truc!

D’un coup, le dernier des bloods berets se sent hachement moins rassuré. Dans la panique, il se jette au sol et d’une main leste, fourre son béret dans sa poche.

Une rafale claque juste après que la dernière tâche rouge se soit évanouie dans la jungle…
Une nouvelle tâche rouge, sans aucun rapport, s’épanouit en suivant sur l’uniforme de l’un des miliciens…

Coté Milicien, on s’affole pas. On canarde. Une balle finira bien par trouver le fâcheux. Surtout en tirant là où le flash de la rafale a été vu…

Et les balles trouvent. Le dernier des Bloods Berets baigne désormais dans son propre sang…

Bauhaus reste maître de l’une des ruines, sans conteste.

Impérial, avec la dernière survivante de ses forces, tient l’autre.

Mais grâce à la Supériorité numérique de ses survivants, Bauhaus triomphe en ce jour, les lave-linges bas de gamme ne passerons pas! Et les rescapés, fiers du devoir accompli, (en même temps on leur a jamais expliqué exactement pourquoi ils combattaient) vont pouvoir claquer leur prime de combat en électroménager patriote!

Victoire de La Corporation BAUHAUS!

Bauhaus : Pitaine
Imperial : Gryff (figurines Pitaine)

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