Suite au Combat dans le Système Salien, le Dictator Isaac Asimov s’est dirigé vers le Système Méthraton, Domaine de l’Adeptus Mechanicus afin de prévenir une attaque précoce. Si la population du Système est faible, l’appui du Mechanicum sera sans doute crucial pour l’effort de guerre.
Dès son arrivée dans le Système, le Croiseur entre en contact avec Methraton Prime et constate avec joie que la base spatiale est non seulement intacte, mais aussi en alerte. L’Astropathe local a bien reçu le message d’alerte et aucun Xenos n’est encore signalé dans la zone. L’Isaac Asimov décide donc de faire brièvement relâche en orbite de la planète morte autour de laquelle flotte la station.
Mais cela ne dure pas. Deux Escadrons d’escorteurs Xenos font irruption dans l’espace proche. Rapides et maniables, ils se précipitent sur les Impériaux sans le moindre soucis pour leur sécurité. Le premier escadron, qui se précipite sur le Dictator et constitué des vaisseaux légers déjà rencontrés et dont les performances sont semblables aux Iconoclast, mais les autres sont plus grands et d’un type inédits…
Les nefs ennemies ne sont pas là pour faire de quartier, toutes leurs énergies affluent vers leurs systèmes d’armes…
Les deux raider légers concentrent leur tir sur le vaisseau de la Navy. À cette distance, de face, les tirs précis sont dévastateurs! Le Lieutenant de passerelle supplie le commandant d’ordonner l’Alerte Impact, mais ce dernier refuse, il veux pouvoir riposter de toute ses armes afin d’éliminer la menace sans temporiser.
Les Explosions éclatent alors que les projectiles extraterrestre percutent les boucliers qui finissent par chuter. Bientôt, les armes à énergies des Xenos se mettent à balafrer le fier vaisseaux impérial, creusant des sillons dans sa proue blindée, tuant des centaines de matelots et manquant de peu les cryptes à torpilles. À la limite d’être désemparé, le Asimov tient bon!
Mais du coté de la Station du Mechanicum, la nature des vaisseaux ennemis devient criante! Ce sont des Destroyers! A peine les logiciens bardés d’augmétique ont-ils fais leur rapports sur l’effet des armes à rayons de l’ennemi, qui ont frappé durement les boucliers heureusement sans aller plus loin, qu’une salve de torpille est détectée filant droit vers la station!
Deux des projectiles géants, percutent la station du Clergé de Mars avec Violence, une énorme brèche dans la coque est ouverte et de vaste zones sont brutalement dépressurisées, libérant nombre de servitor de leur labeur sans fin et abrégeant l’existence d’innombrable serfs. Les rapports de dégâts affluent vers le trône du maître de la Station qui reste imperturbable, toute empathie lui ayant été retirée il y a des décennies au profit d’augmétique de calcul. Sa station est désemparée mais sa tâche continue.
Mais si L’Asimov a subi de lourds dégâts sans broncher, c’est pour riposter! Interdisant à son second de relancer les moteurs pour s’éloigner des débris et pourvoir réactiver les boucliers avant la prochaine salve ennemi, le Commandant du Croiseur ordonne de rester en orbite stationnaire, en faisant face aux raider. Alors que les cloisons étanches de certains compartiments finissent à peine de se refermer sur des trous béants les Artilleurs reçoivent l’ordre de verrouiller les escorteurs ennemis sans tenir compte de rien d’autre!
La bordée de macro-canons qui part, s’abat sur le flanc des destroyers aliens, se contentant d’abattre le bouclier de l’un d’eux, trop rapide en défilement pour garantir un ciblage plus efficaces.
Mais la n’est pas la force du porte-nef qui, en parallèle de sa bordée, relâche quatre escadrilles de bombardiers Starhawk chargés de bombes à Plasma et crache toute ses torpilles en direction des raiders qui lui foncent dessus. Tous sur la passerelle sont conscients que si les escorteurs Xenos en réchappent, le croiseur privé de bouclier sera une proie facile…
Désemparé, mais pas hors course, la station spatiale ouvre le feu à son tour. Si nombre de ses postes d’artilleries sont la proie des flammes, les Macro-Plasma et les batteries de Lance Stellaires encore actives sont suffisamment nombreuses pour déchirer l’espace et vaporiser les deux escorteurs présomptueux alors que des escadrilles de Starhawk portant le crâne et l’Engrenage de Mars décollent des ponts d’envols encore intacts…
Peu après, les torpilles de l’Asimov entrent en contact avec l’escadron de Raider. Les missiles spatiaux sont suffisamment lents pour passer à travers les boucliers…
Sans surprise, les vaisseaux Xenos, bien trop légers pour encaisser une salve de Torpille d’un Vaisseau de Ligne Impérial sont percutés par les engins semi-guidés et explosent dans des gerbes de flammes silencieuses. Alors que les pilotes de Starhawk, suivant de peu les torpilles, assistent à la fin de leurs cibles sans passer eux-même à l’action.
La puissance de feu de l’Humanité a prévalu en ce jour. Mais le croiseur est sérieusement endommagé, de même que la station et l’ennemi a prouvé qu’il n’hésiterait pas à recourir à de ravageurs assauts suicides. Folie sanguinaires des abominables Xenos? Ou stratégie calculée? Si l’Ennemi pouvait se permettre de tels sacrifices, cela n’augurait rien de bon pour l’étendue de Clovis!