L’armée française, à peine arrivée à Babel Oued se sait largement inférieure en nombre et en matériel face à l’offensive soviétique. Elle ne dispose d’aucun retranchement et l’artillerie de soutient et les hommes ont besoin de temps pour se déployer.
Pour gagner ce temps, un peloton de couverture est dépêché en amont du village, au niveau d’un petit hameau. Leur mission: Ralentir l’Armée Rouge suffisamment longtemps pour permettre la construction de retranchement à Babel Oued.
Le peloton est formé de soldats réguliers de l’armée d’active, accompagné d’armes de soutient.
-Lieutenant (second Lieutenant Régulier) 50pts
-Infirmier (Médecin Régulier) 23pts
– Groupe de combat (escouade d’infanterie 12 hommes réguliers dont, un lanceur VB, un fusil mitrailleur, 9 fusils, un pistolet) 157pts
-Demi groupe (escouade d’infanterie, 6 hommes réguliers dont, un fusil mitrailleur, 4 fusils, un pistolet) 77pts
-Demi groupe (escouade d’infanterie, 6 hommes réguliers dont, un lanceur VB et 5 fusils) 80pts
-Mortier de 81 (Mortier moyen avec 3 servant réguliers et un observateur) 60pts
-Mitrailleuse Hotchkiss (MMG avec 3 servant réguliers) 50pts
-Canon antichar de 25mm (canon antichar léger avec 3 servants réguliers) gratuit.
Le hameau est un simple relais près d’un puit sur un croisement de route. L’espace autour est très dégagé.
L’ennemi arrivant du Nord, les français se déploient selon un axe Est-Ouest. Le groupe de combat d’un seul tenant est déployé caché dans le bois de palmier à l’extreme Est afin de verrouiller le flanc. Le mortier lui, est placé derrière les maisons.
L’observateur du mortier prend place sur le plus haut bâtiment afin d’avoir une vue dégagée sur tout le secteur. En arrière, du coté ouest, la mitrailleuse et le canon de 25 sont mis en batterie pour interdire le flanc gauche.
Le Lieutenant reste en réserve avec les deux demi-groupe restant. L’objectif: empêcher quelques unités rouges que ce soit de traverser, tant que Babel Oued n’est pas fortifiée.
Alors que les français gagnent leurs position, les troupes avancées de l’oncle Staline s’infiltrent dans la zone. Des scouts issu du peloton Khimera ainsi qu’une équipe de Sniper du peloton Krolik et un observateur avancé.
Mal renseigné, l’artillerie soviétique qui aurait du préparer le terrain ne donne pas. Les soviétiques n’en ont cure et donnent l’assaut sans attendre afin de dégager le passage. Déjà, le sniper ouvre les hostilités.
La balle passe au large de l’observateur français dans son clocher!
Une large troupe de conscrit soviétique fait irruption sur le champs de bataille. Il est certain que les soviétiques sont prêt à acheter le terrain avec le sang de leurs hommes s’il le faut.
Les scouts se ruent en avant! Profitant de leur départ avancé, ils viennent s’abriter derrière les maisons, au plus prêt du dispositif français.
Les forces bleu blanc rouge temporisent. Les Soviétiques non. Le Camion du Peloton Khimera fonce tout droit sur la route, avec à son bord une escouade complète! S’il traverse les lignes française, c’en sera fini de l’action retardatrice avant même qu’elle ne commence!
Mais l’armée rouge ne se contente pas de cette menace directe. Le peloton Khimera regroupe de nombreuses nuitées rapide, à l’image de cette escouade de cavaliers lancée au triple galop!
Derrière eux, l’état Major Khimera suit, l’étendard au vent. Le lieutenant sait bien que la cavalerie et le camion vont rapidement le distancer, mais ce n’est pas une raison pour ralentir!
Alors que les français continuent à temporiser, une première escouade de Shraftbatallion, les soldats pénaux de Staline, fait son apparition sur la route principale.
Elle est épaulé par une seconde. Ces soldats peu motivée et armé avec parcimonie sont complètement sacrifiable au yeux de l’état major, déjà libéral en la matière!
Mais le peloton Krolik ne se limite pas à la chair à canon. Une équipe de régulier avec un fusil antichar arrive elle aussi au pas de course.
Un groupe de véteran lui emboite le pas. Armés de SMG ils sont là pour exploiter toute ouverture.
Autre élément de soutient accompagnant le peloton Krolik, un ampoulomet. De tel moyen antichar ne sont peut être pas bien nécessaires au vue des troupes ennemis, mais il fait parti de la dotation…
Qu’à cela ne tienne. Krolik est aussi pourvu en mitrailleuse!
Face à cette déferlante, les français temporisent toujours, désireux de garder toutes leurs options stratégiques malgré leur faible nombre…
Le Lieutenant du peloton Krolik fait également son apparition, stratégiquement positionné pour motiver ses shraftnikis.
A l’Est c’est le commissaire politique qui s’assure que les troupes soit dans le rang…
L’observateur soviétique se faufile au pas de course…
A bord du camion lancé à toute vitesse, les fantassins russes ne peuvent que s’accrocher.
Comprenant que s’il passe, s’en est fini du point de blocage et dans un acte un peu désespéré, l’équipe du mortier français se redéploie pour tenter de forcer le camion à faire un écart.
Dissimulé dans le bosquet de palmier, la grosse escouade française se prépare à réagir aux mouvement ennemi, sans révéler sa position.
Le canon antichar n’a pas ce genre de scrupule et, en l’absence de cible blindés, charge un obus HE pour arroser les assaillants.
Mais le projectile manque la cavalerie de l’armée rouge, soulevant une gerbe de terre à quelques distance…
La mitrailleuse française, elle, se redéploie, paniquée par la proximité du camion.
L’armée soviétique est très supérieure en nombre au détachement français. Mais pour l’instant, aucune perte à déplorer dans un camps comme dans l’autre.
Le camion poursuit sa course folle…
Mais des rafales partent du bois aux palmiers. Tant pis pour les positions camouflées! Le camion doit être arrêté à tout prix!
Les balles criblent littéralement le véhicule qui perd un pneu et se renverse. Le chauffeur est tué ainsi que plusieurs des hommes à bord alors que les fantassins soviétiques restant se relèvent tant bien que mal…
Mais le feu français à permis à la mitrailleuse du Peloton Krolik de repérer leurs position! La Maxim se met à cracher du plomb!
Malgré la distance et le couvert, les fantassins français subissent le feu et perdent l’un des leurs.
A l’opposé complète de cette attitude prudente la Cavalerie Soviétique galope à fond de train à découvert, décidé à prendre le canon de Vitesse avant qu’il ne puisse réagir, sabre au clair, dans la plus belle tradition napoléonnienne!
En arrière, les fusiliers soviétiques courent le plus rapidement possible. Si la cavalerie se fait massacrer, elle permettra au moins à la seconde vague de se rapprocher!
Les soviets ont dévoré la distance qui les sépare des positions française. Alors que les pauvres recrues et leur camion attirent et subissent la réplique ennemie, les scouts entrent en force dans l’un des bâtiments du hameau sur le quel se trouve l’observateur du mortier français.
Curieusement, les schraftniki progressent prudemment.
Leurs tir épars, dirigés sur la position du bois ne perturbe pas beaucoup les défenseurs.
Conscient que l’efficacité de ses projectiles incendiaire ne se révélerai qu’à courte portée, l’équipe de l’Ampulomet elle ne tergiverse pas et fonce!
Quand au sniper soviétique, il a repéré les éclats d’une paire de jumelles. Il ajuste sa visée…
… Et fait feu! L’observateur de mortier franzousky s’écroule.
Alors que la pression russe s’intensifie, les français ne sont pas passifs. Les malheureux conscrits qui s’extirpent avec peine du camion sont pris à partit par la mitrailleuse française. Déjà plaqués au sol, essayant de s’abriter tant bien que mal, les jeunes recrues voient l’un des leurs trépasser et sentent la situation se dégrader à toute vitesse…
Sur l’autre flanc, les servant du canon antichar enfournent un obus en catastrophe pour traiter la cavalerie qui s’apprête à leur rentrer dedans. Mais malgré la portée courte, la précipitation leur fait manquer leur tir!
Le fusil antichar du peloton Krolik n’a pas ces soucis de pression et son tireur peut faire feu en toute quiétude après avoir progressé.
Malgré la distance et les couverts, la munition de gros calibre traverse un arbre et fauche le soldat qui se trouvait derrière. Pour l’escouade française du bois, la puissance de feu russe commence à se faire sentir…
Et le pire, c’est que les renforts français continuent de se faire attendre…
Avide de Gloire, mais prudent malgré tout, le chef du peloton Khimera galope avec ses aides vers les lignes ennemies dans le sillage des fusiliers.
Le mortier français, privé d’observateur tonne néanmoins. La cavalerie soviétique est en vue et il faut la stopper à tout prix!
Mais le mortier n’excelle pas au tir d’opportunité sur cible rapide et l’obus loupe sa cible.
Il faut néanmoins sauver le canon! Une demi escouade française jaillis des réserves en ouvrant le feu de ses fusils et de son lanceur Vivien Bessière.
Si la grenade à fusil passe au dessus des cavaliers, les fusils font mouche et deux cavaliers roulent dans la poussière…
Arrivant également des réserve, le Lieutenant Pichard monte lui même en ligne et ouvre le feu au révolver sur les soldats du camion. Geste courageux mais assez symptomatique du manque de moyen des forces tricolores…
Seul reste en réserve la demi escouade qui n’arrive pas à remettre ses bandes molletières et un médecin.
Pendant ce temps, le commissaire avance tranquillement derrière la masse des Kroliks.
Le lieutenant continu de maintenir la discipline au milieu des Shraftniki.
L’observateur d’artillerie soviétique sent que c’est le moment d’agir. Il as atteint une zone avancé et dispose d’une bonne vue sur son objectif…
Transmettant son signal à l’Artillerie Russe pour leur désigner le canon et les renforts français…
Le moment est critique. Les enjeux sont nets: Si les soviétiques sont stoppés, ils se heurterons à des défenses préparées à Babel Oued lorsqu’ils devront faire face au gros des forces françaises.
Mais les ressources soviétiques investies dans la percée sont massives. L’artillerie qui n’avait pas donné en début d’assaut est maintenant pleinement déployée et grâce aux informations de son observateur, elle déchaine l’enfer autour des renforts français et du canon.
La Cavalerie qui n’a pas ralentit profite du barrage pour lancer la charge!
Sonné par le barrage d’artillerie, les canonniers font maladroitement feu sur les cavaliers qui leurs foncent dessus…
Mais l’obus manque évidemment sa cible!
Les Cavaliers déboulent dans la batterie et se frayent un chemin à grand coup de Shaska.
Les deux malheureux artilleurs sont éliminés en moins de deux alors que les cavaliers passent par dessus le canon sans même s’arrêter.
A L’Est la Maxim continue à arroser l’infanterie française.
Cette dernière qui, avec son retranchement, son fusil mitrailleur et son nombre, constitue le plus gros point de résistance, continue à baisser la tête.
Coordonné avec la couverture, les Shraftniki continuent d’avancer en lâchant des tirs de leurs peu nombreux fusils…
… et curieusement, se révèlent assez efficace en emportant un français. Sans doute que les soldats pénaux ont à coeur de prouver au commissaire qu’ils ne ralentissent pas pour rien…
Les vétérans, équipés pour l’assaut, progressent eux aussi en tirant.
Les rafales de mitraillettes emportent un poilu de plus.
Au centre, autre ballet de Mitraillade, ce sont les scouts qui abattent l’équipage de la mitrailleuse moyenne tricolore.
Rasséné par tout ces renforts, les rescapés du camion chargent l’équipe du mortier!
Ils en disposent rapidement et continuent vers les lignes arrières qui restent leur objectif.
L’Ampoulomet, lui est déplacé à fond de train par ses servants qui veulent assurer un tir d’aussi prêt que possible.
Ralentissant leur course effrénées, les conscrits prennent quelques secondes pour tirer eux aussi.
Ce sont les renforts français qui ont tenté d’intercepter la cavalerie qui en font les frais.
Perdu pour perdu, ces derniers se jettent sur la dite cavalerie au corps à corps et tentent de jeter les cavaliers soviétiques à bas de leurs montures…
Mais s’ils en renversent un, les Shashka prélèvent leur tribu et deux français roulent à terre avant que les survivants ne soit sabrés dans leur fuite!
Et les français ne sont pas au bout de leurs peines car il reste aux soviétiques encore beaucoup de monde, à commencer par la seconde escouade de Shraftniki qui avance également en tirant sous le regard de leur lieutenant.
Mais la piètre qualité des tireurs et le maigre volume de feu est pour le coup anecdotique.
Mais soudain, alors que les rescapés du camion soviétique allaient pénétrer les arrières ligne, les dernières réserves combattantes des français surgissent!
Ils ouvrent immédiatement le feu à bout portant sur les soviétiques qui s’apprêtait à passer, c’est un carnage.
Mais ce n’est qu’un micro revers à l’échelle de l’armée rouge qui continue à progresser en pilonnant les français à l’image du fusil antichar…
Mais cette fois, la balle de gros calibre ne décapite qu’un arbre.
L’équipe de sniper n’aillant plus de cible, elle court pour trouver un nouveau poste de tir.
Le Lieutenant français doit mouiller la chemise. Il se replie vers les nouveaux arrivant en tirant sur les cos (COMPLETER]
Toujours à l’offensive, le lieutenant Khimera et son porte-drapeau doublent les fusiliers.
L’observateur d’artillerie avance tranquillement.
L’autre lieutenant, celui de Krolik, cavale. Son peloton n’a subit aucune perte et les lignes françaises sont réduites à peau de chagrin.
Il en va de même pour le commissaire, qui reste néanmoins derrière les troupes.
Le sergent français rallie ses troupes dans le bosquet.
Cette fois, c’est cuit, à l’Ouest plus rien n’empêche les soviétiques de passer.
Au centre, un reliquat de troupes françaises essaye de faire payer le passage.
A l’Est, le bosquet est encore tenu par les tricolores, mais les soviétiques avancent en nombre.
Les vétérans se portent en avant en arrosant les derniers retranchements français à la SMG.
Contournant la carcasse du camion, les scouts soviétiques prennent à parti les derniers français arrivés.
L’un d’entre eux s’effondre sous les yeux du lieutenant.
Les Shraftniki, avec la permission du commissaire, cessent tout à fait d’avancer pour se concentrer sur le tir.
Mais les tirs, trop imprécis n’impressionnent pas les défenseurs.
Pris dans la fusillade, les conscrits du camion réduit à peau de chagrin, pourtant à deux pas de sortir du champs de bataille, se plaquent au sol, désorganisés.
Les servants de l’Ampulomet déploient ce dernier à l’angle d’un mur et tentent de leur apporter une couverture.
Le tir imprécis, de ce globe de verre rempli de substance incendiaire, tombe trop court.
Le Sniper soviétique tente un tir de couverture, la balle siffle près des oreilles des français qui tentent de s’opposer désespérément à la déferlante.
ll4
Pendant que leurs collègues tirent, l’autre escouade de Shraftniki investit le hameau au pas de course.
Les Soviétiques rabattent les troupes disponibles vers l’Est et le Centre. Y compris leur cavalerie victorieuse, afin de faire un maximum de dégâts au français plutôt que de simplement déborder leur position.
Même l’équipe de mitrailleuse se met à courir.
Mais pas l’équipe du fusil antichar qui as trouvé une bonne position et continue de canarder.
A force de tir dans les palmiers, le bosquet commence à être sacrément déplumé…
Ce qui n’empêche pas les français de se déplacer pour riposter à coup de fusil, de grenade et de fusil mitrailleur!
Leurs projectiles prennent en enfilade les servants de l’Ampulomet, une balle touche un des projectile qui éclate entre les mains du porteur qui fini aspergé de liquide enflammé.
L’autre escouade française n’en mène pas large et se plaque au sol dans l’espoir de survivre aux tirs de sniper et de smg.
Galvanisé par le recul français, le Lieutenant du Peloton Krolik cours vers le petit bois!
On ne l’attendait plus, le toubib français arrive sur le champs de bataille et se place juste derrière la nouvelle positions des français du bosquet.
Le lieutenant français galope vers ce réduit défensif, le seul semblant à peu près tenir.
Il faut dire qu’à l’Ouest, tout est perdu. Non seulement les premières lignes sont enfoncée, mais une vague fraîche de fantassin soviétique arrive.
Le Commissaire accompagnant le Peloton Krolik vient constater que le servant de l’Ampulomet transformé en torche humaine est bien mort et ne simule pas pour tirer au flanc.
Si aucun soviétique n’a encore franchi les limites tricolores du champs de bataille, la présence française à l’Ouest a été annihilée.
Au centre, il ne reste qu’un reliquat: la demi escouade arrivée tardivement pour faire barrage au fer de lance russe. Mais ce dernier à perdu quelques plumes.
A l’Est, les français tentent encore de constituer une sorte de réduit pour sauver ce qui peut l’être avec les fantassins survivants du bois, le lieutenant et le médecin fraîchement débarqué.
Les fantassins du bois continuent d’ailleurs de retourner le feu sur les russes.
Mais le manque de précision total de leur tir échoue à tuer quelques servants d’Ampulomet que ce soit!
A la pointe de l’assaut au centre, ce sont désormais les scouts qui restent sur place et attendent le soutient en mitraillant les forces françaises.
A courte distance, désorganisés et bien qu’au sol, les français sont décimés.
Les vétérans d’assaut de Krolik continuent à progresser en tirant également.
Leurs balles fauchent deux français. Mais grâce au médic, en un tour de sparadrap, l’un des deux peut reprendre son poste!
Comme les balles de 14mm sont plus dures à soigner, le fusil antichar en remet une couche.
Mais pour tuer, même avec le plus gros calibre du monde, il faut toucher…
L’Officier français en profite pour rejoindre le réduit.
Sans trop rechigner, les Shtraftniki reprennent leur avancée, en continuant à canarder.
Encore une fois, les balles passent trop au large pour inquiéter les français.
Sure de ne rien louper au corps à corps, les trois derniers cavaliers rouges foncent sur les derniers français du centre. En quelques coups de Shashka c’est fini.
Dépassant l’épave du camion, les Shraftniki qui avaient remonté par le hameau font irruption au centre et tire également sur les derniers français.
Encore une fois, au grand soulagement de ceux ci, les tirs sont très imprecis.
Les fusiliers novices, qui n’avaient pas fait au final grand chose des combats, s’apparentent à quitter le terrain pour accomplir la mission qui, rappelons-le, est bien de prendre de vitesse les français et nom de massacrer tout ceux en défense avancée.
Sur les arrières russes, le sniper continue à essayer de se replacer.
Le lieutenant du peloton Khimera s’apprête lui aussi à franchir la zone de défense française.
Jusqu’à l’observateur d’artillerie qui progresse, protégé par un rideau de troupe des velléités des rescapés français bien éloignés.
Pensant probablement que les menaces de morts du commissaire sur les membres du peloton qui ne se sont pas assez avancés vers l’ennemi s’adressait aussi à eux, l’équipage de la mitrailleuse continuait de foncer.
Contrairement à celui de L’Ampoulomet, sous le feu, qui préféra rester au sol plutôt que de prendre des risques inutiles. Le commissaire caressa l’idée d’en abattre un pour l’exemple, mais les servants d’Ampoulomet sont précieux.
Sans plus de menace directe, l’escouade camion se rassène.
Bien décidés à accélérer les choses là ou le Peloton Krolik fait trop trainer à leurs goût, les droits cavaliers Khimera se lancent à bride abattue, sautent de celle-ci et, empoignant leurs armes automatiques, foncent sur les derniers français.
Cette fois, pas question de Shaska c’est de leurs balles qu’ils font tomber un des derniers combattant adverse, pas assez prompte à se plaquer au sol.
Ce qui de toute façon ne sauve pas ses camarades quand les vétérans d’assaut russes se joignent à la fête à bout portant avec leurs smg.
Jusqu’au reliquat de l’équipe camion qui contribue à la tempête de balle, maintenant que son rôle d’appât et derrière elle, ainsi que plus de la moitié de son effectif.
Pris entre beaucoup trop de feu, les français sont sous pressions.
Les deux derniers soldats craquent et se débandent.
Voyant que tout est perdu, le Lieutenant quitte le champs de bataille à son tour, avec le toubib.
L’avant Garde Soviétique est victorieuse, le combat retardateur des français, un échec. Les forces tricolores n’auront définitivement pas le temps de construire des défenses à Babel Oued pour endiguer la marée soviétique et devront se contenter des opportunités du terrain.
Pertes Françaises:
3 Artilleurs
22 fantassins
7 servants d’armes lourde (1mitrailleuse lourde 1 mortier moyen, observateur mortier)
Soit 32 hommes réguliers
Pertes soviétiques:
Peloton Krolik
1 servant d’arme lourde (réguliers)
Peloton Khimera
7 fantassins (inexp)
3 Cavaliers (réguliers)
1 Camion (régulier) (et 1 chauffeur)
Soit
5 Réguliers et 7 inexpérimenté pour 12 hommes au total.